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Focus sur le Portugal, pays qui semble beaucoup moins touché par la crise du Covid-19 que de nombreux autres pays européens. Avec 250 morts et quelque 10.000 cas enregistrés dans le pays ce dimanche 5 avril. Le Portugal a 13 fois moins de morts comparés à sa population que l’Espagne. Un constat étonnant qui a plusieurs explications selon les experts.
La première est d’ordre géographique. Le Portugal est l’un des seuls pays européens à n’avoir qu’une seule frontière terrestre, en l’occurrence avec l’Espagne 2e pays le plus touché par la crise. Un élément qui rend plus facile le contrôle des entrées dans le pays.
Dès le 13 mars, alors que le pays ne comptait qu’une centaine d’infections mais encore aucun mort ni cas grave, l’exécutif portugais a décrété l’état d’alerte, puis l’état d’urgence le 19 mars. A la clé des mesures strictes, comme chez nous. Ces mesures avaient été anticipées. En voyant les informations venant de partout, les Portugais se sont auto disciplinés. Ils ont migré dans leurs maisons de campagne, ont arrêté de sortir dans les cafés, dans les bars et les restaurants et ont retiré les enfants des écoles. Beaucoup d’écoles étaient fermées faute d’élèves avant l’interdiction, même chose pour les magasins faute de clients.
Le Premier ministre socialiste Antonio Costa, a vite compris que plus cette crise sanitaire durerait longtemps, plus l’impact sur le tourisme, un secteur essentiel pour l’économie portugaise, serait dramatique. Il a donc fait le choix de prendre des mesures radicales précocement, pour sortir au plus vite de cette situation de confinement et faire repartir le tourisme le plus tôt possible.
Un système affaibli par la crise économique de 2008 et la politique d’austérité menée à partir de 2011-2012. On a tenté d’éviter un scénario à l’italienne ou à l’espagnole, avec des services hospitaliers submergés par l’afflux de patients, que le système de santé portugais serait incapable de gérer. Il y a un aspect politiquer, une constance. La gauche est au pouvoir depuis 2015, en Espagne pendant ces 5 dernières années il y a eu 4 élections générales.
Le gouvernement a pris la décision de prolonger les droits des immigrés. Alors qu’en Espagne le parti populiste de droite Vox a réclamé que les sans-papiers paient de leur poche les soins de santé, le Portugal a accepté dans un quasi-consensus l’octroi des droits à tous ses immigrés en cours de régularisation. Les immigrés peuvent bénéficier du système de santé gratuit. Ils peuvent aussi réclamer l’allocation extraordinaire destinée aux travailleurs qui doivent rester chez eux pour s’occuper de leurs enfants ou parents. En somme, cela donne les mêmes droits qu’aux Portugais. En résumé, c’est uni que chacun protégera son prochain du Covid-19.
Le gouvernement portugais a décidé de renforcer les mesures de confinement pendant la période de Pâques, notamment en fermant tous ses aéroports du 9 au 13 avril. Pendant le week-end prolongé de Pâques, la population ne pourra quitter sa commune de résidence que pour travailler dans les secteurs d’activité toujours autorisés sous l’état d’urgence, qui a été prolongé jusqu’au 17 avril.
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La première est d’ordre géographique. Le Portugal est l’un des seuls pays européens à n’avoir qu’une seule frontière terrestre, en l’occurrence avec l’Espagne 2e pays le plus touché par la crise. Un élément qui rend plus facile le contrôle des entrées dans le pays.
Dès le 13 mars, alors que le pays ne comptait qu’une centaine d’infections mais encore aucun mort ni cas grave, l’exécutif portugais a décrété l’état d’alerte, puis l’état d’urgence le 19 mars. A la clé des mesures strictes, comme chez nous. Ces mesures avaient été anticipées. En voyant les informations venant de partout, les Portugais se sont auto disciplinés. Ils ont migré dans leurs maisons de campagne, ont arrêté de sortir dans les cafés, dans les bars et les restaurants et ont retiré les enfants des écoles. Beaucoup d’écoles étaient fermées faute d’élèves avant l’interdiction, même chose pour les magasins faute de clients.
Le Premier ministre socialiste Antonio Costa, a vite compris que plus cette crise sanitaire durerait longtemps, plus l’impact sur le tourisme, un secteur essentiel pour l’économie portugaise, serait dramatique. Il a donc fait le choix de prendre des mesures radicales précocement, pour sortir au plus vite de cette situation de confinement et faire repartir le tourisme le plus tôt possible.
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Focus sur le Portugal, pays qui semble beaucoup moins touché par la crise du Covid-19 que de nombreux autres pays européens. Avec 250 morts et quelque 10.000 cas enregistrés dans le pays ce dimanche 5 avril. Le Portugal a 13 fois moins de morts comparés à sa population que l’Espagne. Un constat étonnant qui a plusieurs explications selon les experts.
La première est d’ordre géographique. Le Portugal est l’un des seuls pays européens à n’avoir qu’une seule frontière terrestre, en l’occurrence avec l’Espagne 2e pays le plus touché par la crise. Un élément qui rend plus facile le contrôle des entrées dans le pays.
Dès le 13 mars, alors que le pays ne comptait qu’une centaine d’infections mais encore aucun mort ni cas grave, l’exécutif portugais a décrété l’état d’alerte, puis l’état d’urgence le 19 mars. A la clé des mesures strictes, comme chez nous. Ces mesures avaient été anticipées. En voyant les informations venant de partout, les Portugais se sont auto disciplinés. Ils ont migré dans leurs maisons de campagne, ont arrêté de sortir dans les cafés, dans les bars et les restaurants et ont retiré les enfants des écoles. Beaucoup d’écoles étaient fermées faute d’élèves avant l’interdiction, même chose pour les magasins faute de clients.
Le Premier ministre socialiste Antonio Costa, a vite compris que plus cette crise sanitaire durerait longtemps, plus l’impact sur le tourisme, un secteur essentiel pour l’économie portugaise, serait dramatique. Il a donc fait le choix de prendre des mesures radicales précocement, pour sortir au plus vite de cette situation de confinement et faire repartir le tourisme le plus tôt possible.
Un système affaibli par la crise économique de 2008 et la politique d’austérité menée à partir de 2011-2012. On a tenté d’éviter un scénario à l’italienne ou à l’espagnole, avec des services hospitaliers submergés par l’afflux de patients, que le système de santé portugais serait incapable de gérer. Il y a un aspect politiquer, une constance. La gauche est au pouvoir depuis 2015, en Espagne pendant ces 5 dernières années il y a eu 4 élections générales.
Le gouvernement a pris la décision de prolonger les droits des immigrés. Alors qu’en Espagne le parti populiste de droite Vox a réclamé que les sans-papiers paient de leur poche les soins de santé, le Portugal a accepté dans un quasi-consensus l’octroi des droits à tous ses immigrés en cours de régularisation. Les immigrés peuvent bénéficier du système de santé gratuit. Ils peuvent aussi réclamer l’allocation extraordinaire destinée aux travailleurs qui doivent rester chez eux pour s’occuper de leurs enfants ou parents. En somme, cela donne les mêmes droits qu’aux Portugais. En résumé, c’est uni que chacun protégera son prochain du Covid-19.
Le gouvernement portugais a décidé de renforcer les mesures de confinement pendant la période de Pâques, notamment en fermant tous ses aéroports du 9 au 13 avril. Pendant le week-end prolongé de Pâques, la population ne pourra quitter sa commune de résidence que pour travailler dans les secteurs d’activité toujours autorisés sous l’état d’urgence, qui a été prolongé jusqu’au 17 avril.
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Focus sur le Portugal, pays qui semble beaucoup moins touché par la crise du Covid-19 que de nombreux autres pays européens. Avec 250 morts et quelque 10.000 cas enregistrés dans le pays ce dimanche 5 avril. Le Portugal a 13 fois moins de morts comparés à sa population que l’Espagne. Un constat étonnant qui a plusieurs explications selon les experts.
La première est d’ordre géographique. Le Portugal est l’un des seuls pays européens à n’avoir qu’une seule frontière terrestre, en l’occurrence avec l’Espagne 2e pays le plus touché par la crise. Un élément qui rend plus facile le contrôle des entrées dans le pays.
Dès le 13 mars, alors que le pays ne comptait qu’une centaine d’infections mais encore aucun mort ni cas grave, l’exécutif portugais a décrété l’état d’alerte, puis l’état d’urgence le 19 mars. A la clé des mesures strictes, comme chez nous. Ces mesures avaient été anticipées. En voyant les informations venant de partout, les Portugais se sont auto disciplinés. Ils ont migré dans leurs maisons de campagne, ont arrêté de sortir dans les cafés, dans les bars et les restaurants et ont retiré les enfants des écoles. Beaucoup d’écoles étaient fermées faute d’élèves avant l’interdiction, même chose pour les magasins faute de clients.
Le Premier ministre socialiste Antonio Costa, a vite compris que plus cette crise sanitaire durerait longtemps, plus l’impact sur le tourisme, un secteur essentiel pour l’économie portugaise, serait dramatique. Il a donc fait le choix de prendre des mesures radicales précocement, pour sortir au plus vite de cette situation de confinement et faire repartir le tourisme le plus tôt possible.
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